Comme beaucoup de paysagistes néoclassiques, l’artiste fait son apprentissage auprès de Pierre Henri de Valenciennes et expose au salon à partir de 1793. Sa production est considérable et il est parfois difficile de discerner les tableaux de sa main et ceux produits par son atelier.

Il existe plusieurs versions de l’œuvre que nous présentons. Chacune d’elles présente des variantes mais elles sont toutes animées d’une scène le plus souvent anecdotique. Elles correspondent à l’esprit dans lequel le peintre élabore ses tableaux : Ebauchant un paysage sur le motif, traité selon les principes de son maître Valenciennes, celui-ci était ensuite rapporté dans son atelier afin d’être repris par ses élèves. C’est à ce stade que le tableau était enrichi de personnages et reproduit suivant la nature des commandes qui lui étaient passées. Œuvre de la maturité exécutée sur une toile fine, il faut noter que BERTIN ne peignait quasiment jamais à l’huile sur papier, support traditionnel, même lorsqu’il s’agissait d’œuvres réalisées en plein air.

Jean Victor BERTIN (Paris, 1767 – Paris, 1842)
« Une allée dans le parc de Saint Cloud » – Huile sur sa toile d’origine – 44,8 cm x 34,8 cm– vers 1820

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