L’artiste, presque totalement oublié aujourd’hui, fut avant tout peintre d’histoire. Volontiers troubadour, il présente, dès 1819, des tableaux au Salon dans cette veine. On cite de lui « François 1er au tombeau de Laure » ou encore « Le comte de Comminges à l’abbaye de La Trappe, creusant sa fosse ». Il obtient au salon de 1822 un prix pour une « vue de l’intérieur de l’atelier de l’orfèvre Odiot » traitée d’une manière réaliste qui tranche avec sa production habituelle.
Notre tableau est également une œuvre rare par le thème qu’elle aborde et prouve qu’il sait également s’adapter au goût de son époque pour les sujets italiens. Traitée avec subtilité, nous retrouvons dans cette œuvre une scène traditionnelle où des personnages vêtus à l’Italienne prient, à la faveur de la nuit, près d’un oratoire isolé dans la montagne.